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Villeneuve-les-Maguelone, Mireval, Municipales 2014
23 juin 2008

La chambre FNAIM de l'immobilier de l'Hérault a débattu sur la garantie des risques locatifs


La fédération des agents immobiliers de l'Hérault a souhaité faire le point sur l'actualité de la politique du logement et les risques liés aux loyers impayés. Pour cela, ils se sont réunis dans la très belle demeure du mas des Moures à Villeneuve les Maguelone sous l'égide de Christophe Jay, président de la FNAIM de l'Hérault de Raymond Couderc, sénateur maire de Béziers, Arnaud Julien attaché parlementaire, qui représentait le député Jacques Domergue et Jean-François Buet, secrétaire national de la FNAIM.

Le président de l'Hérault a clairement posé le problème : on se se heurterait aujourd'hui au manque de solvabilité de très nombreux ménages et à la pénurie de logements dits sociaux. D'après lui, il manquerait aujourd'hui en France 900 000 logements socialement et économiquement accessible aux revenus modestes. Le recours au parc privé serait une solution rapide et peu onéreuse pour la collectivité, mais il faudrait pour cela sécuriser les propriétaires qui redoutent des loyers impayés, des dégradations et les procédures judiciaires.

Il existe actuellement une garantie des loyers impayés (GLI), qui est un système d'assurance classique. Depuis décembre 2007 existe un système encore peu utilisé de garantie des risques locatifs (GRL), qui permet l'accession à la location des personnes à revenus plus modestes tout en assurant la sécurité du bailleur. Ce système garanti par l'État est financé par le 1 % logement et disposerait d'un budget de 4 milliards d'euros.

Pour Jean-François Buet, ce dossier évoluerait depuis deux ans, et il faudrait qu'avant la fin du mois un engagement précis du gouvernement soit pris par un projet de loi, qui déterminera de savoir s'il faut vraiment enclencher la GRL, où la combattre. Il semblerait donc que tous les agents immobiliers ne soient pas d'accord pour le moment sur ce système, par un manque d'information sur son fonctionnement, son coût, mais ils pensent aussi que la GRL ne doit pas se substituer à la GLI, et ne pas en arriver, d'après eux, à une garantie universitaire des loyers (GURL) plus ou moins déguisée, dont la conséquence première serait de déresponsabiliser davantage les locataires, et d'annihiler le système de caution.

À l'heure où l'immobilier rencontre d'énormes difficultés à Montpellier (voir Midi-Libre du 13 juin), il va certainement falloir que chacun y mette du sien pour que la situation se décante.

En ce qui concerne le logement étudiant, les professionnels estiment qu'il ne connaîtra pas de pénurie en 2008. Pierre Richter, directeur du CROUS, a signalé une certaine détente par rapport à la situation explosive de 2003, grâce à des travaux entrepris par le CROUS d'une part, et la baisse du nombre d'étudiants.

Voir le site de votre correspondant Midi Libre Michel BAQUE

La table ronde organisée par la FNAIM s'est penchée sur les garanties de loyers impayés.

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Commentaires
B
du coup on loge a proximité de nos habitations des "cas sociaux" qui s'installent sans gêne et s'appoprient les rues, il faut sanctionner les propriétaires qui n'ont pas à se plaindre si on leur paye pas le loyer on se croirait chez emmaus, c'est lamentable !!!!!!!!!!
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