Les élus s'intéressent aussi au rap
C'est du moins ce que pourrait laisser penser la
récente visite du maire Noël Ségura, accompagné d'une escouade d'élus, en
rendant visite à Jérémy Garcia, président de l'association 100 Limit qui gère
le studio d'enregistrement Soul Sun Studio, installé dans les locaux des
jardins du coeur. Cette association s'est donnée pour mission d'aider des
jeunes, et en particulier des jeunes à problèmes, a trouver dans la musique un
moyen d'expression. Ces adolescents écrivent des textes qu'ils récitent au
rythme du rap, avec le ferme espoir de pouvoir par la suite participer à
diverses manifestations musicales. Outre le président Jérémy, Sam et Maya,
présentés comme deux autodidactes bénévoles, participent à l'élaboration de
maquettes et apportent une aide à la création de la musique du futur interprète
amateur. Profitant de la visite des élus, trois jeunes villeneuvois ont fait
écouter leur dernière création. Une base rythmique basique sur des textes
récités, d'aspects contestataires où l'on mêle la pauvreté, le chômage,
l'exclusion et une vision des jeunes sur les problèmes sociaux. L'époque a changé
puisque en 1970, Rap signifiait « rythm and poëtry » (rythme et poësie) pour
devenir en 1980 « rock against police » (rebellion contre la police). Quoi
qu'il en soit les élus ont été renseignés sur les techniques musicales
employées, la demande de subvention, et ont semblé apprécier l'aspect de ce
mouvement culturel.
Voir le site de votre correspondant Midi Libre Michel BAQUE
Les élus
ont écouté les explications de Jérémy Garcia et l’enregistrement de trois
jeunes rappeurs.