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Villeneuve-les-Maguelone, Mireval, Municipales 2014
30 janvier 2011

Le diagnostic territorial du PLU englobera les dents creuses


Les élus de la municipalité de Villeneuve, avaient invité les villeneuvois à participer à la découverte du diagnostic territorial découlant du plan local d'urbanisme ( PLU). Ce PLU remplace l'ancien plan des occupations des sols ( POS) depuis l'année 2000, à l'abrogation de la loi dite SRU.

Cette loi, traduit la volonté de promouvoir un aménagement cohérent, intégrant de multiples thématiques, dont l'habitat, l'urbanisme, les déplacements, sans oublier l'économie et l'environnement, le tout dans une perspective de développement durable. Il ne s'agit pas d'une application à la loi uniquement villeneuvoise, mais d'une refonte des règles d'occupation et d'utilisation des sols, qui touche le territoire national.

Dans le théâtre où le public avait pris place, les bureaux d'études, Synergies Territoriales et Ecovia, avaient pour mission d'informer et faire découvrir synthétiquement, un diagnostic qui pourrait déboucher sur des projets urbains et leur réflexion, pour les 10 à 15 ans à venir. Ce diagnostic territorial actuellement virtuel, devrait déboucher sur un projet d'aménagement et de développement durable.

Indéniablement, au fur et à mesure des explications de Benoît Robin, architecte, la crainte d'une surpopulation caressait les esprits, en particulier lorsque le projet de futur plan d'urbanisme parle d'utiliser les espaces non construits qui aèrent certains quartiers ou lotissements, et que l'architecte appellera « les dents creuses », sans oublier « les bordures » de la commune, avec la première prévision d'extension du lotissement Font Majour, qui devrait hériter d'une vingtaine de logements, tout cela avec une cohérence et une compatibilité avec le schéma du SCOT (schéma de cohérence territoriale), adopté par l'Agglo en 2006, et qui devrait normalement être suivi d'une DUP (déclaration d'utilité publique). À grand renfort de schémas et plans virtuels, les intervenants passeront au crible outre les abords, mais également le centre du village, dont le projet tenterait à la démolition de vieilles bâtisses, dites dangereuses, pour création de logements.

Les rues et les parkings devraient être re-paysagés par la présentation de Damien Aury, architecte paysagiste qui prévoit de « refaire la ville dans la ville », d'utiliser la ceinture verte proche de l'étang de l'Estagnol pour y créer quelques constructions adaptées au site classé.

Accompagnée de Roland Thaler, Élodie Morel, spécialiste de l'environnement, dressera quant à elle, un tableau plus sombre pour l'avenir, avec des risques naturels partant des inondations, de la submersion par la mer, des incendies qui peuvent menacer des sites recevant du public, comme les rochers de Maguelone, sans omettre les nuisances sonores. Il sera aussi question des déplacements en voiture, bicyclette ou à pied pour endiguer « la surpression touristique ».

Viendra l'heure des questions, auxquelles tenteront de répondre les membres du bureau d'études, Noël Ségura, le maire et son adjoint Patrick Poitevin, devenu délégué au projet territorial. Si les questions présenteront un certain intérêt, et parfois créeront une certaine gêne, les réponses resteront dans le synthétique ou le virtuel, puisqu'il ne s'agissait que de présenter un diagnostic et que semble-t-il tous les éléments n'étaient encore pas exploités. 

On pourra toutefois retenir que ce projet de PLU, même si il ne plaît pas à tout le monde, découlera de la mise en place de l'agenda 21, coordonné par Nellie Ducatez, chargée de mission pour l'agenda 21, dont l'un des thèmes sera débattu le 10 février prochain, salle du conseil municipal « Bien s'alimenter en privilégiant la proximité ».

Diagnostic_PLU_002

Diagnostic_PLU_003

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