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Villeneuve-les-Maguelone, Mireval, Municipales 2014
30 janvier 2009

Alexandrine Garnotel lève le mystère du sarcophage villeneuvois


Il n'aura pas fallu très longtemps au docteur en archéologie Alexandrine Garnotel, pour que la lumière soit faite sur la provenance du sarcophage déposé en l'église Saint-Étienne, et qui il y a bon nombre d'années se trouvait dans un jardin proche de l'école Pierre Bouissinet, qui rappelons-le, est construite sur un ancien cimetière.
Beaucoup pensaient que l'encombrant objet avait été découvert au lieu-dit « Les Tombettes », qui comme le nom le laisserait supposer, pourrait être un lieu où se trouveraient des tombes, mais il n'en est rien. La datation indiqué par Alexandrine Garnotel d'après la typologie, et qui s'avère être exacte, serait sans aucun doute du début du haut Moyen Âge, c'est-à-dire VIe siècle ou VIIe siècle.
Si l'on se penche sur la carte archéologique de l'Hérault, il en ressort qu'en 1899, au nord du village, au lieu-dit « Le Pouzols », le long d'une voie appelée le chemin de l'hippodrome, fut découvert un grand nombre de sépultures dans une parcelle qui était délimitée par un chemin reliant Villeneuve au Pouzols et un second chemin rejoignant la Mosson. C'est là, que furent trouvé divers sarcophages en pierre tendre qui, comme le sarcophage de l'église Saint-Étienne, présentaient une cuve rectangulaire monolithe, recouverte par un couvercle à acrotères, sortes d'éléments décoratifs placés aux angles du couvercle.
Le site pourrait concorder avec l'identification d'un chef-lieu de paroisse déjà mentionnée dans le cartulaire du XIIe siècle, ayant pour nom St Saturnin de Pouzols. Ce village médiéval trouverait son origine dans les bases d'un établissement gallo-romain.
C'est dire si les environs immédiats de Villeneuve sont riches d'une histoire déjà très ancienne, et c'est par le long travail de recherche d'Alexandrine Garnotel en particulier, que le patrimoine historique de la commune s'enrichit d'un passé extrêmement diversifié en événements ancestraux.

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Le docteur en archéologie Alexandrine Garnotel a levé le voile sur le mystèrieux sarcophage.

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